La cohérence de ma démarche artistique fait que j'ai commencé, en 2008, par être influencé, imprégné par le fameux mouvement artistique algérien Aouchem ( Tatouage en Arabe). J'avais abordé à ma manière, ce côté en remontant jusqu'à la Préhistoire Algérienne, avec mon personnage Ghourri et sur des supports eux-mêmes remontant à la nuit des temps.
Ghourri l'homme préhistorique, le primitif, l'homme-chèvre fut mon premier jalon de recherche de ce que le philosophe Gilles Deleuze appelle :" Peindre avant L' Homme. ". Remonter à la peinture d'avant la peinture, d'avant L'Homme.
Aujourd'hui je suis dans la phase du Moana Moana Moko où Tatouage Océanique. C'est toujours le tatouage mais celui non pas des hommes bleus du Hoggar, où des hommes de L 'Atlas, ceux de la mer de sable, où de la mer des forêts, mais celui des hommes de cet immense continent d'eau ; à savoir celui de L'Océan Pacifique ( la mer d'eau), de L'Océanie, de La Polynésie et de ses îles.
Ce peuple qui parle par le tatouage et à travers lui, un langage d'avant L'Homme.
Chez nous l'homme algérien où Nord Africain, jadis, offrait un tatouage à sa fiancée pour lui signifier "Je t'es dans la peau!".
Les Polynésiens aussi pratiquement ce rite du tatouage...
Le tatouage est le Fil conducteur, le Fil d'Ariane de ma démarche artistique. C'est ça ma cohérence entre Ghourri le primitif, devenu depuis primitif numérique, puis aujourd'hui Moana Moana Moko. Seulement aujourd'hui je prends ma pirogue ( ma toile et mes pinceaux), pour aller à l'autre bout du monde.
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