vendredi 10 février 2023

Le Percept selon Hab le hibou

 

Juste après avoir peins ma dernière toile, je jette à nouveau mes tentacules d'inspirations. Ma sensibilité devient plus exacerbée. Je deviens une sorte d'araignée dans le sens où elle jette aux quatre coins ses filaments. Je tissé petit à petit ma toile ; encore une ! 

Une toile où se mêlent des bouts d'images de toutes sortes ; des détails de tableaux de peintres célèbres, des images de cinéma, des images de mes souvenirs, aussi bien comme des idées de philosophie, etc... Ce maëlstrom va capter, capturer une idée, un modèle à peindre.  Cette idée, mûrit en moi quelques jours, voir quelques semaines, avant de devenir à son tour un modèle à peindre. Seulement c'est pas si simple. Il y a en moi, le modèle; cette idée qui me tourmente, me torture, me presse à sortir, à s'ejecter sur la toile... avec laquelle je me bats... Et puis il y a la copie. Cette image plus où moins claire, qui n'attend que sa réalisation concrète, par ma peinture. Mais moi, je dois faire en sorte que la copie ne ressemble plus au modèle, mais devient en elle-même un autre modèle: Un Percept selon Gilles Deleuze. C'est simple de le dire comme ça, mais c'est une lutte avec l'ombre permanente. Je dois m'éloigner de toutes mes forces, de ce cliché ,qui est pour moi la première idée, le soit disant modèle.. quoi ! Je dois lui trouver une originalité; son originalité comme Percept à part entière. C'est la remise en question à chaque minute... une obsession, une torture permanente. Une idée fixe qui n'en est pas une ! C'est un travail difficile, voir douloureux, ...qui dure jusqu'à la dernière minute, juste avant de commencer à peindre.

 Mais dès que je saute dans mon diagramme de peinture, je deviens Autre...un autre. Quelques chose s'empare de moi... je deviens léger, comme en transe... c'est un autre univers ! Mes gestes ne sont plus les mêmes qu'il y a de celà une minute... Je ne suis plus moi-même,... je ne sais plus,... Je deviens peut être bien ce primitif de Hab le hibou, entrain d'appliquer la peinture... C'est une autre expérience dont je ne peux pas décrire les transformations,... mais je ne peux que sentir, vivre son état. 





 

dimanche 5 février 2023

En quête de L'image directe du Temps

Pourquoi je voudrais, comme le dit Gilles Deleuze, peindre le Monde d'avant L'Homme ? Pourquoi cette quête de la Polynésie ? Des îles ? De ce bout du monde ? 
Et bien, figurez vous qu'en regardant, par hasard, ce matin, une vidéo d'une tahitienne, j'ai soudainement compris pourquoi. 
Tout simplement, je cherche une certaine solitude. Bien sûr, pas la solitude absolue de l'homme-loup,
 non, mais une solitude où il y a à côté de moi des personnes, quelqu'uns, pas trop, hein. Mais ce qui me préoccupe surtout à travers cette solitude, c'est de trouver Le Silence; le vrai !  Le Silence du Monde qui vous parle. Le Silence de ce que j'appelle La Vivance ! 
Il a aussi le fait de me savoir également au bout du monde, à l'autre bout du monde. Génial , non ! On n'attend personne, il y a que l' immensité de la mer, au-delà du lagon L' Océan Pacifique veuille sur toi ! 
Oui, mais pourquoi ça ? Et bien c'est pour chercher une image directe du Temps, comme le dit toujours et  encore une fois, mon ami, mon maître Gilles Deleuze. Chercher Une Image Directe du Temps. Cette idée me vient de mon enfance. Ce temps, encore un, où j'allais au cinéma. 
Très tôt, je passais mon temps à aller au cinéma avec mon regretté grand-père. Il avait, sans le savoir, fait mon initiation du Temps; du Temps Direct , à travers le cinéma; j'avais déjà vu les films d' Allain Resnais, de Wells, d' Alain Robbe-Grillet, et plus tard, d'autres comme ceux de Yasujirō Ozu, de Jean-Luc Godard, et j'en passe. Le Cinéma de l'époque m'avait déjà initié à cette Image Directe du Temps. Enfant, à l'esprit encore vierge, j'avais vite assimilé, absorber, instinctivement ce concept.



samedi 4 février 2023

Rencontre du peintre et du philosophe

Ma Rencontre, avec le Philosophe Gilles Deleuze, à travers Internet interposé, m'avait beaucoup stimulé. Avec lui, j'ai appris que l'on peut faire quelques choses de sa philosophie si elle nous parle. Et effectivement, elle m'avait parlé. Je me suis totalement trouver. J'ai retrouvé, et grâce à lui mieux éclairer, mieux investir, mieux aborder, le concept de Cri, qui se trouvait déjà chez moi  dans ma peinture. D'autres concepts comme peindre les forces, faire de la peinture d'avant L'Homme, où encore les notions de Brouillage Figural, de Topochrome, de Forme Ectoplastique, etc, me viennent directement de sa philosophie. Ce concept propre à moi ; a savoir celui de "Rencontre", était un Déjà-Là de L'inspivision que j'ai pu trouver en lui; à travers sa philosophie, ses propos, son discours. Je lui dois énormément. Ma peinture découle entièrement de ses idées. 
Je ne copie personne, je n'imite personne, même si je m'inspire par exemple, du mouvement Aouchem, du Minimalisme, de Paul Gauguin, et de d'autres, mon style reste original. Je peins intuitivement comme je le ressens. Mon diagramme m'est propre, je l'appelle Brouillage Figural. Il se veut Figural, d'accord mais tout en étant minimaliste aussi. Je ne peins pas avec des pinceaux, où des brosses, ... mais avec des spatiales, en aplats-bandes. Mes figures, si figures il y a, sont juste La Rencontre à ce que l'on appellent aux voisinages de points singuliers. 
C'est La Rencontre des forces de La Couleur, de La Lumière dans un Espace Riemannien. C'est ça mon influence tirée de Gilles Deleuze. 



Titre du tableau : 
Topologie d'un Cri
2022

Qu'est-ce que peindre pour moi ?

  Qu'est-ce que peindre pour moi ? En quoi consiste ma peinture ? Pourquoi cette nécessité, dont parle le  Philosophe Gilles Deleuze, de...