lundi 30 janvier 2023

Une île, une île.. au large du Pacifique

 Qu'est-ce que je cherche à travers le Moana Moana Moko ? Pourquoi cette attirance pour La Polynésie, pour les îles, pour ce lointain ? Tout simplement parce que je suis en train de vivre la catastrophe de ma vie. Chaque jour, et ce depuis 2018, depuis le cancer de ma femme, depuis sa douloureuse disparition...depuis, depuis....je ne fais et je ne cesse de vivre la disparition de ce que j'appelle ; mon continent. Le continent où je vivais, où j'habitais, où je m'épanouissais, aussi bien en tant qu'homme qu'en tant qu'artiste. À chaque fois c'est un pan de ma vie qui s'écroule, qui disparait, qui sombre au fond de l'eau. La bifurcation du Temps pour moi, est telle que c'est tout un continent de ma propre vie qui a coulé.

 Bizarrement je suis entrain de vivre la vie de ce conte que ma grand-mère me racontait... Ce conte où un roi des temps anciens, avait perdu, en une minute tout sa suite, sa caravane, ses chariots dor et d'argent, etc... Malgré sa lutte acharné..., engloutis dans un marécage, et c'est bien plus tard, après bien des péripéties, et des misères qu'il retrouvera son " continent" un peu par hasard, en tirant juste sur un cheveu. D'où notre fameux proverbe ; " Lorsque la fortune va elle peut casser les chaînes , mais lorsque la fortune revient elle peut venir d'un simple cheveu. " 

J'espère vivement que la mienne reviendrai par ce cheveu. C'est pas évident ! En tout cas, mon continent n'est plus. Il est devenu un continent englouti. Il va falloir chercher une substitution, un autre continent, où une autre île, d'où peut être cette quête des îles du Pacifique de mon Moana Moana Moko. 

" Une île, une île au large de l'espoir..." Chantait Jacques Brel. Ce même chanteur qui avait fini sa vie aux Marquises. Une île, une île comme Tatouage Océanique, au large du Pacifique.





vendredi 27 janvier 2023

Partage de commentaires

 Au sein du groupe Facebook "Palette" j'ai publié, ces jours-ci,  quelques unes de mes toiles. A ma grande joie, j'ai eu de très bons commentaires, notamment d'une des administrateurs ( le modérateur Suzanne Varet ) du dit groupe, que je remercie infiniment. Je remercie également les autres fans. J'aimerais ainsi les partagés avec vous, car je suis aussi sensible à la reconnaissance que n'importe lequel d'entre vous. 

 



















mardi 24 janvier 2023

Hab le hibou : ma démarche artistique

 La cohérence de ma démarche artistique fait que j'ai commencé, en 2008, par être influencé, imprégné par le fameux mouvement artistique algérien Aouchem ( Tatouage en Arabe). J'avais abordé à ma manière, ce côté en remontant jusqu'à la Préhistoire Algérienne, avec mon personnage Ghourri et sur des supports eux-mêmes remontant à la nuit des temps.

Ghourri l'homme préhistorique, le primitif, l'homme-chèvre fut mon premier jalon de recherche de ce que le philosophe Gilles Deleuze appelle :" Peindre avant L' Homme. ". Remonter à la peinture d'avant la peinture, d'avant L'Homme. 

Aujourd'hui je suis dans la phase du Moana Moana Moko où Tatouage Océanique. C'est toujours le tatouage mais celui non pas des hommes bleus du Hoggar, où des hommes de L 'Atlas, ceux de la mer de sable, où de la mer des forêts, mais celui des hommes de cet immense continent d'eau ; à savoir celui de L'Océan Pacifique ( la mer d'eau), de L'Océanie, de La Polynésie et de ses îles.

Ce peuple qui parle par le tatouage et à travers lui, un langage d'avant L'Homme. 

Chez nous l'homme algérien où Nord Africain, jadis, offrait un tatouage à sa fiancée pour lui signifier "Je t'es dans la peau!". 

Les Polynésiens aussi pratiquement ce rite du tatouage...

Le tatouage est le Fil conducteur, le Fil d'Ariane de ma démarche artistique. C'est ça ma cohérence entre Ghourri le primitif, devenu depuis primitif numérique, puis aujourd'hui Moana Moana Moko. Seulement aujourd'hui je prends ma pirogue ( ma toile et mes pinceaux), pour aller à l'autre bout du monde. 





dimanche 22 janvier 2023

Sans atelier d'artiste

 Aujourd'hui, me voilà encore une fois privé d'atelier. Au début de ce mois de janvier, alors que je commençais à peindre mon tableau : " Ha'Amenemene Maurua" , mon propre frère, avec la complicité de ma mère ; ce monstre que l'on qualifie de " mère", m'ont tout simplement chassés de la maison. J'ai dûs joué des coudes, pour récupérer, en catastrophe ma toile pour la terminer ailleurs dans des conditions déplorables. 

Celà dit, depuis je suis primé de mon atelier, du mois de cette chambre où je pouvais peindre tranquillement. 

Maintenant, je ne sais comment faire, d'autant plus que ce micro traumatisme, inhibe un peu ma créativité. Je suis harassé, comme décourager  dans mon élan créateur. Pouf ! A quoi bon ! Me dis-je. Enfin...






samedi 21 janvier 2023

Moana Moana Moko

 Moana Moana Moko où Tatouage Océanique, c'est quoi ? Dans mon évolution artistique, en tant que plasticien je viens de basculer dans une nouvelle période. Celle-ci étrangement m'a amené vers un vieux rêve ; mon vieux rêve de  Polynésie , de mon amour pour les îles ; Tahiti, les Marquises, les îles sous le vent... Ma peinture prend le chemin des îles, sur les traces de Paul Gauguin et de Jacques Brel, mon chanteur fétiche avec Brassens.

Pourquoi ce rêve ? D'où vient-il ? Très probablement des multiples films de pirates, d'îles aux trésors..., Et surtout, surtout du fameux film "Les révoltés du Bounty", que j'avais vus durant ma jeunesse cinéphilique à Berrouaghia , au Cinéma "Le Club", généralement en compagnie de mon regretté grand-père qui m'avait initié involontairement au cinéma.

Aujourd'hui ce vieux rêve de Polynésie m'est revenu comme un boomerang. 





Qu'est-ce que peindre pour moi ?

  Qu'est-ce que peindre pour moi ? En quoi consiste ma peinture ? Pourquoi cette nécessité, dont parle le  Philosophe Gilles Deleuze, de...